Lectures estivales#3
Après la femme en vert, j'ai voulu continuer ma découverte islandaise, et avec ce nouveau roman, qui le précède en fait, et je n'ai pas été déçue.je crois que je susi désormais réconciliée avec les policiers, c'est certain. Je l'ai trouvé tout aussi prenant et captivant que le premier, et j'y ai retrouvé les mêmes ingrédients : Erlendur est toujours aussi mystérieux et empêtré avec sa propre fille qui veut décrocher de la drogue, et je me rend compte que sa propre histoire évolue au fil des romans. L'enquête : un homme est retrouvé mort dans son appartement, et il s'avère qu'il n'avait rien de très fréquentable: Pédophile et violeur, il est resté impuni (pas gai, je sais..). 2 indices sur le lieu du meurtre : une photo d'une tombe d'enfant et un mot "je suis lui". Qui a voulu se venger? L'enquête s'oriente vers le passé. Des secrets de famille vont voler en éclats. On sent encore ici la fascination de l'auteur pour son île, les dangers de cette insularité, les disparitions inexpliquées, cette noirceur dans cet hiver interminable, et la pluie aussi qui vient laver les crimes et délits.
Petite anecdote : photo prise sur les rochers juste avant la chute! j'ai pu rattraper mon livre avant qu'il ne coule dans la rivière mais il a eu largement le temps de prendre l'eau et il a désormais doublé de volume. Mais j'aime bien en fait quand mes livres sont un peu marqués ou abîmés (par moi... pas par d'autres!!!), du coup quand je les reprend des mois ou des années plus tard, je suis automatiquement téléportée à l'endroit ou je l'ai lu... ça vous fait ça vous aussi?
-La Cité des Jarres, Arnaldur Indridason, Points 2005-