Comme un soir d'été
18h30 : on rentre du travail et de l'école,c'est la reprise pour tout le monde, vite on enlève les chaussures fermées, parce que oui, quand même le matin, ça caille, pour mettre des tongs, on enfile un short et un marcel, pour mon fils c'est la plus chouette tenue au monde, et on se tape une partie de badmington, en essayant de ne pas mettre le volant chez la voisine, parce que la terrasse n'est vraiment pas grande et que c'est trop vite arrivé...
et puis penser à prendre ce livre en photo, parce que vraiment c'est un très beau roman, qui suscite beaucoup d'émotions indicibles. J'aimais déjà beaucoup Valérie Zenatti en auteur jeunesse,(une bouteille dans la mer de Gaza ou quand j'étais soldate), là je la découvre pour les adultes: l'histoire de deux femmes, ou plutôt celle d'une femme, lavée, lessivée, fatiguée, qui doute, elle est à un tournant de sa vie... elle décide de s'offrir une parenthèse d'une journée, sans contrainte, sans enfants, sans rien dire, elle prend le train, elle veut aller voir son père mais n'ira pas jusqu'au bout. Elle a juste un livre sous le bras, celui d'une photographe,l'âme soeur, mais ce livre va la porter, lui donner des ailes et l'aider à savourer sa liberté, franchir des caps qu'elle croyait insurmontables. Très belle critique ici
-Valérie Zénatti, les âmes soeurs, éditions de l'Olivier, 2010-